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Yangon

Le centre de méditation

Bagan

Mandalay

Sagaing

 

YANGON

 

L’arrivée, le plongeon dans un Rangoon effervescent m’a fait l’effet d une bonne petite électrocution. Les bruits, les odeurs, les lumières, la foule m’ont littéralement sauté au visage, frappant avec hystérie à la porte de tous les sens. L’arrivée à Rangoon était aussi violente qu’une naissance, et je comprend mieux pourquoi les nouveaux nés crient dès leurs premiers instants de vie.
Le monde, la ville me collent à la peau.

Une ville étrange ou des immeubles récents s élèvent de façon clairsemée au travers d’ensembles vieillissants et décrépis. La Ville nouvelle prenant ses droits sur les vestiges du passé.(extrait du billet « Allo Houston .. Ici Rangoon »)

 

 

 

Paya Sule

Un temple vieux de 2000 ans (les multiples reconstructions ne permettent pas vraiment de dater son origine) formant un rond point central de la ville, un autre exemple des paradoxes de Yangon

 

 

 

Paya Shwedagon

C’est le sanctuaire le plus sacré du pays. Vieux de 2500 ans selon les organisateurs  et datant du VI eme siecle selon la police.

Le  « quêteur spirituel » que je suis a été frappé par l’idolâtrie et l’exubérance du lieu, et j’ai du faire face à une certaine déception, suscitant  une réflexion imagée qui m’a suivi tout au long de mon voyage : C’est comme si en cherchant le doux souffle de l’amour d’une femme,  j’étais d’abord saisi par les effluves du sexe et de la transpiration.

La fête de la découverte de la Paya Shwedagon (un des plus fameux temples de Birmanie) a été gâchée par un guide déguisé en ami (collé à mes basques, prophétisant que les changements qui s’opéraient ce jour m’amèneraient à plus de bonheurs que dans les années précédentes- Merci le guide !)- Une amitié à dix dollars (pour un fils étudiant à l’étranger- enfin…peut être). (extrait du Carnet du méditant – épisode 2 – Le départ de l’arrivée)

 

 

 

 

 

 

 

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LE CENTRE

Je suis dans un endroit ou chacun profite d’une très grande liberté. Pas de contrainte (sauf le respect des autres). Cet endroit est un magnifique outil mis librement à disposition de tous ceux qui veulent s’adonner à la pratique de la méditation, selon leur propre motivation et l’énergie qu’ils veulent bien y investir. Chacun trace sa feuille de route, sans devoir en rendre compte à qui que ce soit. Ici, pas de lavage de cerveau ni de farcissage de crane, personne pour me souffler quoi penser du monde, des autres, de moi. Chacun mène son aventure et peut si il le veut questionner le Maitre ( pas du Monde, ni le mien, mais de méditation) (extrait du billet « my name is biew »)

Les clefs du paradis

 

 

 

 

 

 

A l’heure du reveil

A l’heure de la douche, une vue imprenable sur le soleil levant

Et tous les matins le même spectacle

J’ai pu visiter un petit monastère proche du centre et qui n’abritait qu’une vingtaine de très jeunes nonnes ( 10 ans en moyenne). Elles vivaient dans des conditions très précaires et j’ai ressenti un certain sentiment d’injustice face à l’opulence du centre ou des autres monastères dirigés par des hommes. Je me suis dit que les religion étaient vraiment faites par les hommes, et qu’à ce titre elles en portaient les mêmes défauts.

Mais ce fut là aussi l’occasion pour de nouveaux regards et de nouvelles rencontres.

Et avant de retourner au centre de rétention volontaire, je voulais vous remercier pour votre grande générosité. Le principe de fonctionnement du centre repose sur le don. J’ai donc décidé ( c’est un classique ici) d’offrir le petit déjeuner , le déjeuner ( je rappelle qu’il n y a pas de diner) et le jus de 4h à tout le monde, le 29 décembre. J’ai également décidé d’en partager les mérites avec vous (ceux qui le veulent bien, évidemment), et je connais pas mal de karmas cabossés à qui ca ferait pas de mal ( Pascal et Jean Loup les premiers, c’est a dire moi même). Ainsi, à l’entrée de la salle de repas sera affiché Guillaume, family and friends. Le partage des mérites étant un autre grand classique. (extrait du billet « Merci pour votre grande générosité »)

Les moines ne pouvant manger que ce qui leur a été offert, j’ai participé à la mise en place de leur repas et j’ai pu leur offrir directement le repas que j’avais choisi de faire préparer pour tout le monde. L’étage du réfectoire étant réservé à leur usage.

Le scarabée dans le Hall de méditation. Les hommes ne naissent pas dans des choux mais dans des cocons.

 

Toujours être vigilant (mindful), partout, tout le temps ..

 

Dans le centre, un mausolée en l’honneur du fondateur de ce centre, Shwee Oo Min Sayadaw

Et l’Ajahn aujourd’hui qui le dirige, Sayadaw U Tejaniya

Au cours d’un tournée d’offrandes, j ‘ai eu la chance de visiter le centre médical d’un autre grand monastère tout proche, et particulièrement son centre dentaire. Le gouffre qui nous sépare appelle a beaucoup d’humilité..

Au programme, un seul type de soin possible : l’extraction ( mais avec anesthésie !). Le fauteuil est d’origine roumaine (années 70), mais il ne sert pas car il n’y a ni électricité, ni machinerie nécessaire à son fonctionnement.

 

 

 

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BAGAN


 

 

Le plus grand et le plus vénéré (et le plus visité ..) des temples de Bagan: Patho Ananda

 

 

 


Festival de la pleine lune au  Patho Ananda

Un tapis d’offrandes pour les moines

Fuyant Rangoon au plus vite, 13 heures de bus m’ont permis de rejoindre Bagan, un site incroyable où se concentrent sur quelques kilomètres carrés plus de 4000 temples et monastères vieux d’un millier d’années (édifiés entre 1050 et 1290). Seul, avec ma boussole et mon vélo , j’ai arpenté pendant 4 jours les voies labyrinthiques tracées sur un sol sableux et poussiéreux. De temple en temple, d’aventure en aventure.
Bouddhas et peintures murales incroyables. Du bleu cyan, du rouge carmin, de la chaux blanche, des briques rouges, de la pierre brune. Un festival de couleurs émergeant du cours de l’histoire. Un lieu exceptionnel, coincé entre les bras d’un fleuve trop lent et plusieurs palmeraies. (extrait du billet « Ici radio Mandalay »)

Une vraie rencontre amicale

Le mont Popa, sorte de mont Olympe des Birmans, résidence des 37 divinités ( les « nat »).Un culte présent avant l’arrivée du Bouddhisme et que celui ci a intégré au cours des siècles.

Au cours de l’ascension , un des nombreux temples dédiés aux nat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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MANDALAY

Le Bouddha le plus célèbre de Birmanie, le Bouddha Mahamuni

 

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SAGAING

Cela fait plusieurs jours que je rode dans les environs de Sagaing comme une âme en joie. Autour de cette ville rurale, plusieurs villages offrent des paysages incroyables, des temples perdus au milieu des rizières, des monastères centenaires, des collines (Sagaing Hills) où se concentrent pagodes aux toits dorés et murs blanchis. Mais, si tous ces sites sont incroyables, il faut admettre que l’esprit finisse par s’y habituer. Passé un certain temps dans le même univers, l’irréel devient commun, et le voyageur habitué.
Le temps historique de ce voyage s’est terminé à Sagaing, pour laisser place à un temps encore plus riche, le temps humain. Là où certains voyageurs ne passent que quelques heures, j’ai décidé d’y passer plusieurs jours, devenant l’officiel seul étranger de cette ville. Une sorte de passeport pour des rencontres amicales et chaleureuses.( extrait du billet « plongée au coeur Birman »)

Au cours d une ballade, j’assiste aux préparatifs d’une cérémonie devant une pagode, quand on m’invite à pénétrer sous les tentes pour m’offrir un repas comme on en offre à ceux qu’on a pas vu depuis longtemps. Je suis assis au milieu d’une trentaine de personnes dont la moitié d’enfants. S’assurant de mon confort, on me fait ensuite apporter un repas aux plats variés, que je déguste sous les regards brillants de générosité. Passés les premiers instants d’appréhension, la fraternité prend le pas sur le poids des regards. Voila enfin La grande famille humaine dont on parle si souvent et que l’on voit si peu ailleurs. J ai été invité à la cérémonie se déroulant le lendemain et ce fut là encore un temps d’échange incroyable. Ce fut, non pas la rencontre entre deux mondes fantasmés par le voyageur intrépide, mais juste le temps d’un partage. Un partage où l’on se soucie plus de l’autre que de son origine. Une vraie rencontre humaine. (extrait du billet « plongée au cœur Birman »)

 

 

Quelques soient les chemins empruntés, salutations « Mingalabaw », rires, échanges de quelques mots. Ici, les gens m’abordent sourire aux lèvres et l’amitié dans la main. Plus les jours passent et plus je me fonds dans leur cours de vie, plus l’immersion humaine est profonde. Je me drape de leur quotidien (extrait du billet « plongée en cœur Birman)

Un vieux moine m’héberge dans son monastère, m’offrant ainsi un toit très modeste, mais un toit qui lui sert d’abri chacune de ses nuits. Une bicoque aux murs et toits en feuilles tressées, posée sur un béton poussiéreux, ou s’entassent et se suspendent une foule d’objets utiles. Il n’est pas toujours facile d’accepter un certain dénuement, et mes nuits sont aussi légères que le sommier, en inégales lattes de bois, est dur. Mais c’est pour moi une façon d’être au cœur de la vie villageoise, car j’ai la chance d’être aussi invité à manger chaque soir chez sa fille.(extrait du billet « plongée en coeur Birman »)

 

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Une réponse à Les photos

  1. yohann sorel dit :

    magnifique…………… on en prend plein les yeux !
    ( bien les échaffaudages ….)

Répondre à yohann sorel Annuler la réponse.

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