Retour à Paris

Cela fait quelques jours que j’ai touché le sol parisien et j’ai peur que le brutal choc thermique de l’arrivée n’ait laissé sous mon crane une buée persistante.
L’esprit vague et trainasse, saisissant parfois ses propres reflets comme de nouveaux amis. Ou alors, parfois il s’essouffle à la conquête des chimères du désir.
Flux, reflux, étranges marées pour celui qui cherche à recouvrir le monde. Nous sommes plus nombreux que d’habitude, rarement un seul.

Je vis dans une étrange nébuleuse, entre ciel et terre : Est ce le purgatoire ? Non! Trop doux, et puis il n’est pas encore temps d’expier, c’est simplement le cours d’un long transit entre deux mondes. Un transit dont je connais la musique de début. Une musique qui sonne, sans regret , aussi un temps passé.

arrivee roissy

AVIS DE RECHERCHE POUR MASSE GRISE FRIPPEE AYANT PERDU SON CONTENANT
J’en arrive presque à me demander si une partie de mon cervelet ne tourne pas indéfiniement sur un des tapis à bagages de Roissy, attendant patiemment que l’enveloppe qui me sert de corps passe le récuperer.

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